Paï city c’est petit, joli, et bondé. Marché aux puces coloré pour des milliers de chinois entre autres, un propriétaire autrichien se demande même qui habite la France en ce moment tant ils se trouvent (ou se cherchent) aussi à Paï!
On se sent serrés, quelques dures nouvelles nous affligent, notre trio est confronté à des remous intérieurs dignes des grands cataclysmes. Ce vieux singe ridé plaqué au mur est l’exacte manifestation d’un ressenti récurant !
De vieux bobos affleurent, se révèlent, on pleure, cherche la guérison, et en trouve finalement de gros morceaux à digérer…
Soulagement et pain sur la planche à l’horizon de nos futurs, le rire revient, comme l’orage perçant des abcès cachés.
RDV à Paï circus school pour leur un an d’existence, malgré la mafia locale ils tiennent bons et invitent les Zazouilles. Jouer libère, régénère, surprend.
S’offre également à nous une immense respiration chez Mana’s Open Mind centre:
Plein d’espace pour répéter et le troisième oeil rafraichissant d’un homme d’expérience qui nous livre de précieux conseils pour mieux vivre le temps des transitions, dans nos clowns comme dans la vie.
On veut toujours arriver trop vite, quoi qu’on fasse et où qu’on aille…
Ce serait chouette d’être capable de toujours percevoir la valeur du temps dans l’instant, mais l’esprit humain est un vagabond nostalgique, fantasque presque incorrigible et qui se la raconte grave! Ils sont encore bien fugaces les espaces où il se laisse apprivoiser et livrer, enfin, une seconde…d’éternité.
Une rose et une noire, c’est la couleur de nos vespas et on explore hotsprings, waterfalls, elephants camps, sur des routes bordées d’arbres en fleurs.
Les yeux du coeur ouverts, la beauté sait toujours reprendre le pas sur les douleurs articulaires de l’âme et du corps :o)
Nos visas expirent, deux mois déjà, en route pour Myamar où la frontière recemment ré-ouverte nous permettra de les renouveller et révéler une nouvelle dimension du périple…
A suivre…